Trop d'ennuie tue [=> SS3207 Mai 17 <=]

Ah la la !

C’était fou ce que la vie pouvait être d’un mortel ennuie des fois.

Du moins c’est ce que pensait clairement l’individu qui squattait honteusement le fauteuil du Primera Espada ;
un air on ne peut plus ennuyé sur le visage.

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Tout avait pourtant bien commencé : la veille au soir, il s’était trouvé une nouvelle victime. Un espèce d’arrankar qui ne devait pas avoir plus de dix ans a tout cassé. Bref, le genre de petit bout qui était adorable à faire et voir souffrir en somme.

Mais il avait fallu que cette stupide espada passe dans les parages. Fière et arrogante comme tous ceux de sa race.

Cependant il l’avait mâté et elle l’avait presque supplié de prendre sa vie après qu’il se soit amusé trois longues heures avec elle.


Mais le plus drôle restait la tête qu’avait fait le Primera lorsqu’ils les avaient vu ensemble. Ah ! Ah ! Ah ! Il s’en souviendrait encore longtemps tellement cela avait été drôle.

Comme il s’était délecté de la honte qu’il avait pu lire sur le visage de la seconde espada, comme il avait aimé cet éclat de fureur dans le regard de celui qui était considéré comme le chef des espadas.

On pouvait dire qu’il avait de la tchate celui la mais pour ce qui était du reste, il avait été tellement traumatisé par l’état de sa compagne – au moins, niveau plastique, on pouvait dire qu’il avait eu du flair – qu’il n’avait pu utiliser son potentiel pleinement.


Pour ce qui était de la belle, elle se sentait beaucoup blessé psychologiquement pour être capable d’une quelconque réaction utile. Dommage pour eux car s’ils étaient alliés, ils auraient pu facilement le vaincre.

Comme quoi avoir du talent et le reitatsu ne suffisaient pas toujours pour sortir vainqueur d’une situation. Surtout contre un être comme lui.

D’ailleurs il lui avait suffit de placer le corps nue de la jeune femme devant lui pour bloquer tout mouvement chez le fameux Primera.


La suite avait été assez comique ; il devait bien se l’avouer.

Le temps que l’espada reprenne ses esprits, il s’était déjà glissé derrière lui et lui avait gentiment ouvert l’abdomen. Pas assez bien sur pour souffrir d’une mort directe mais bien assez pour laisser apparaître ses organes vitaux et effrayer la seconde du clan.

D’ailleurs ce n’est qu’au cri que poussa cette dernière que le Primera se rendit compte de la situation.

Mais c’était déjà bien trop tard car déjà des plantes grimpantes vénéneuses s’étaient emparé de ses membres ; le maintenant ainsi debout contre son gré. Car il n’en avait pas fini avec lui ; loin de là. Son calvaire ne faisait que commencer.

Car qu’y aurait-il d’amusant de le tuer ainsi, hein ?


Rien, absolument rien.

Raison pour laquelle il avait reporté son attention sur la femme, bien décidé à l’humilier encore et encore et ce devant les yeux impuissants de son chéri.

Ah, n’était-ce pas beau l’amour ?

Tout ces pleurs, ses lamentations, ses supplications… cela s’avérait être un véritable délice pour ses oreilles.


Mais là où il avait tiré le plus de plaisir c’était inexorablement lorsqu’il s’était amusé avec l’enfant. L’incompréhension qui s’était peinte sur son visage était vraiment esquisse et si parfait.

Qu’est-ce qu’il aimait cela !! son plaisir avait atteint son paroxysme lorsqu’il avait obligé l’arrankar à revêtir la tenue du blondinet de vizard en lui promettant qu’ainsi, il laisserait la vie sauve à sa moitié.


Et c’est qu’elle l’avait cru en plus ! A un point tel qu’elle n’avait pas hésiter à ôter de ses propres mains la vie du gosse, à un point tel qu’elle aurait été prête à satisfaire tous ses désirs.

L’amour était vraiment une chose magnifique, n’est-ce pas ?

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Un sourire on ne peut plus sadique fit son apparition sur les lèvres du meurtrier dans que, dans le fond de la pièce, une silhouette tremblait d’effroi sachant très bien que, elle non plus n’y réchapperait pas.

L’ennemi avait longtemps torturé sa mère puis son père avant de les achever de façon horrible.


De la Seconde espada, il ne restait rien de plus qu’un pantin désarticulé dont les membres ne tenaient ensemble que grâce à des fils.

Telle une marionnette sans vie, elle avait été attachée au mur, son regard sans vie regardant dans sa direction.


Elle n’était pas morte car Katami pouvait encore ressentir un soupçon de vie s’échapper d’elle.

Non, elle n’était pas morte mais peut-être aurait-il mieux valu que ce soit le cas après tout.

Elles avaient toutes deux assistées à la mise à mort du Primera.

Gaiden, son père.
Son défunt père.

Elle aurait tant voulu pouvoir pleurer mais les larmes ne venaient plus depuis des heures déjà. Depuis qu’il l’avait remarqué dans sa cachette, depuis qu’il l’avait tiré par les cheveux au point de l’en rendre chauve pour assister à ce qu’il avait qualifié de spectacle de première catégorie.

Qu’allait-il donc bien pouvoir lui faire subir ?

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Ah la la !

C’était fou ce que la vie pouvait être d’un mortel ennuie des fois.

Du moins c’est ce que pensait clairement l’individu qui squattait honteusement le fauteuil du Primera Espada...
jusqu’à ce qu’il se rappelle qui lui restait encore un jouet qu’il n’avait pas eu le temps de déballer…

Qu’allait-il bien pouvoir faire d’elle ?

La rôtir à feu doux aurait pu être une bonne idée seulement le plaisir aurait été de très courte durée et l’ennuie aurait très vite refait surface.

La disséquer comme il avait fait pour son père ?

Hum… cela pouvait être intéressant en soit si l’on omettait le fait qu’un gosse, par définition, ça ne pouvait pas rester tranquillement en place et, par conséquent, ne lui faciliterait en rien le travail. Mais qui ne tentait rien n’avait rien, n’est-ce pas ? Et puis il s’était tellement amusé avec le paternel, alors pourquoi cela ne serait-il pas le cas avec cette version junior ?

Une lueur quelque peu machiavélique fit son apparition dans ses prunelles tandis qu’il réduisait la distance qui le séparait de sa future victime. La peur grandissante qu’il pouvait lire dans les yeux de cette dernière le remplissait de joie et le motivait aussi.

Pour son plus grand amusement, le comportement de la gamine fut exactement le même que celui de son géniteur : la recherche d’un moyen de fuir à un destin funeste, une volonté de ne pas vouloir mourir bêtement en tournant le dos à l’ennemi….

Était-ce la raison pour laquelle, tout comme le Primera, l’enfant se jeta droit sur lui ?
Il ne connaitrait probablement jamais la réponse à cette question mais cela lui importait peu en fin de compte.

Avec une lenteur calculée, il évitait l’attaque qui lui était adressée. Ce petit jeu dura une dizaine de minute environ. Dix longues minutes pendant lesquelles il la laissa s’épuiser inutilement. Et lorsqu’elle fut enfin à bout de souffle, il la suspendit, bras écartés, au plafond. Tout comme il l’avait fait avec Gaiden.

Etrangement qu’était la répétition de ces actes commis quelques heures auparavant à peine. Pourtant le plaisir et l’excitation restaient la même. Il avait hâte de pouvoir caresser de sa lame cette peau douce à peine sortie de l’adolescence, de dessiner un ensemble de sillon sur un corps ne possédant pas encore la moindre cicatrice, de petit à petit enfoncer la pointe de sa lame dans une chair beaucoup trop tendre pour cela…

Tout ceci lui rappelait à quel point il aimait torturer et entendre les cris d’agonie des victimes. Plus jeune elles étaient et plus cela demandait de la précision et de l’ingéniosité pour ne pas qu’elles ne succombent au bout de deux minutes.

Son record à ce jour avait été d’un mois et demi. Un souvenir inoubliable qui resterait à jamais gravé dans sa mémoire tant il en avait été heureux. Malheureusement, ce record ne serait encore pas battu aujourd’hui mais au moins il se serait bien amusé, n’est-ce pas ?