Keith Anyan a.k.a Kanemi [Division des d'Op. Internes]

Prénom : Kanemi (qui signifie « Fruit Doré »)
Katakana :カネミ
Surnom : Kane

Véritable nom : Kesania ou Keith Anyan

Age réel : ???
Age apparent : dans la vingtaine

Race : shinigami ( ??)

[BIOGRAPHIE]

[Chroniques d’une enfance]

Kanemi, de son véritable nom, Kesania, vit le jour au VIIIème siècle dans la capitale maya de Calakmul, ville archéologique situé dans l'État de Campeche au Mexique au centre de la péninsule du Yucatan, à environ 35 km au nord du Guatemala et l’un des plus importants centre maya de l'Époque classique. A cette époque également, la cité de Calakmul déclara la guerre à son adversaire de toujours, la Cité de Tikal.

Kesania était l’avant dernier d’une famille de six enfants et dont il était le seul garçon. Centre d’attention de ses sœurs, il a donc appris très tôt à devoir s’intéresser à la mode dans une civilisation où le port du vêtement était synonyme de tout.

Pourtant la vie le destinait à une toute autre vocation. Calakmul était en train de perdre la guerre et la famine commençait à ronger les portes de la puissante cité. Afin de garder la faveur et la protection des dieux, l’Ajaw décida de procéder à un rituel magique destiné à apaiser la colère qui s’était abattu sur son peuple. Le hasard voulu que Kesania soit désigné. Il avait alors tous justes dix ans.

De la cérémonie, Kesania n’en a gardé que très peu de souvenir. Il se souvient encore parfaitement du son des tambours alors qu’on le portait à travers une route de flamme. Les pleurs de ses sœurs et le regard désolé de son père. Cet autel glacial sur lequel on l’allongea. Ce poignard que l’on planta brutalement dans sa poitrine puis plus rien. Rien qu’une impression de vide infinie. D’une immense tristesse…

Et le temps s’écoula. Calakmul remporta la guerre et réduisit Tikal à l’esclavage débutant ainsi une nouvelle ère de prospérité pour le peuple maya. Tout le monde avait oublié jusqu’à son existence.


[Fils de Kukulkan, protecteur de Calakmul]

Pour une raison qui demeure obscur, l’âme de Kesania resta non seulement sur terre mais ne fut pas détecté par la Soul Society. C’est ainsi que, pendant des décennies durant, l’esprit encore intacte de l’enfant se développa, subsistant contre nature par le simple fait de sa volonté. La volonté d’un enfant ne comprenant pas pourquoi quelqu’un avait décidé un jour du sort de sa vie sans lui en parler auparavant.

Le désir de Kesania de rester dans ce monde était tel que son âme se créa un corps adapté à ses besoins. Le visage qu’il possédait auparavant s’effémina, ses cheveux prirent une teinte de glace et lui descendirent aux creux des reins et ses prunelles d’un bleu saphir prirent une couleur que, bien des siècles plus tard, le commandant de la Division des Opérations Internes baptisa de mako. Kesania était à présent prêt pour faire son retour parmi son peuple.

Les choses avaient beaucoup changé à Calakmul dont la population semblait avoir plus que triplé en un siècle. La ville était devenue riche et puissante ; on reconnaissait les nobles non plus uniquement par leurs noms mais aussi par le nombre d’esclaves qu’ils possédaient et la corruption semblait être également devenu monnaie fréquente.

Introduit au roi de l’époque, il ne fallut pas plus de dix secondes à Kesania pour voir l’ensemble de la cours se prosterner devant lui. On le pensait fils de Kukulkan, maître des quatre éléments, dieu de la résurrection et de la réincarnation. Une comparaison qui faisait bien rien intérieurement l’adolescent ; avec le temps, il était devenu complètement athée. Après tout, n’était-ce pas au nom des dieux qu’on l’avait injustement sacrifié ?

Mais, à cette époque, Kesania était encore quelqu’un d’indulgent et pensait qu’il était possible de faire évoluer et de changer les choses. Aussi accepta-t-il le titre de Grand Sorcier qui lui était offert et fit du grand temple sa demeure. Nous étions alors au début du IXème siècle. Un siècle qui allait sonner le tournant de toute une civilisation. Mais cela, personne encore ne le savait…

[Shiva]

Les années s’écoulèrent alors les unes après les autres. Petit à petit, la soif de pouvoir et de sang des mayas s’atténuèrent ; les rituels et les sacrifices n’étaient plus utilisés que lors des grandes occasions et concernaient uniquement les esclaves de la plus basse catégorie ou encore les prisonniers de guerre. La collaboration entre le roi et Kesania était en apparence parfaite si bien qu’en moins d’une vingtaine d’année, la culture du peuple maya atteignit son apogée.

C’est à cette époque que Kesania fit la connaissance de Shiva, prince de cité de Tipulk. Cette cité venait tout juste d’être vaincu par Calakmul aussi la ville avait décidé d’offrir l’héritier aux dieux afin de pouvoir bénéficier de leur clémence. Voulant à tout prix éviter un nouveau massacre, Kesania accepta la présence de Shiva à ces côtés.

Le jeune prince s’avéra très vite être une personne très vive d’esprit, possédant de très bonne connaissance générale et étant doué pour le maniement de l’épée et de l’arc. Son statut d’amant du fils de Kukulkan mettait à l’abri son peuple de tout écart de conduite du peuple de Calakmul, chose qui ne satisfaisait nullement la caste des nobles. La peur de perdre celui qui était à la source de leur richesse et de leur prospérité au profit de Tipulk se faisant ressentir, cette dernière cherchait par tous les moyens possibles à discréditer le prince déchu aux yeux de Kesania. Cela aurait dû marcher. Et cela marcha en partie, si l’on pouvait le dire ainsi. Seulement, le résultat final était bien loin de ce qu’ils avaient escompté.

[Yûyake, la naissance d’une arme]

S’il y avait une chose à laquelle le jeune prince ne pouvait faire face, c’était bien la nature des sentiments qu’il éprouvait pour Kesania. Des sentiments parfois bien plus proches de celui qu’éprouverait une épouse pour son mari que ceux d’un servant pour son dieu. Des sentiments qu’il avait tus jusqu’alors afin de pouvoir continuer de rester à ses côtés. Seulement les complots se faisaient de plus en plus nombreux, Shiva en vint à la conclusion que sa vie aussi que ses sentiments, devenaient un obstacle pour Kesania. C’est la raison pour laquelle, le jeune prince déchu de Tipulk décida de mettre un terme à ses jours. Cela se passa par une belle nuit de pleine lune. Une nuit qui scella indirectement le destin des mayas à jamais…

L’une des légendes qui a survécue jusqu’à nos jours raconte que le fils de Kukulkan porta lui-même le corps de son amant de l’orée de la forêt jusqu’au temple où il résidait, indifférent au sang qui s’écoulait le long de ses habits d’un blanc immaculé. On raconte aussi qu’une fois arrivée en haut des marches de ce dernier il décréta qu’avant la prochaine fête de la lune, tous périraient dans d’atroces souffrances.

Selon les archives de l’époque conservées au sein de la Division des Opérations Internes, la colère ressentit par l’âme à la perte du prince fut tel qu’il parvint à matérialiser son zanpakuto dans le monde réel, achevant ainsi, indirectement et par la même occasion, le premier cycle de l’académie des shinigamis. Seulement l’éveil de ce dernier ne s’étant pas déclencher dans des conditions idéales, il aurait éveillé également une des propriétés de ce qui pourrait être son Bankai. Pour des raisons de sécurité, toute documentation à ce sujet à été détruit excepté celle écrite par un étudiant de dernier cycle à l’académie. Mais il est plus que certain que Kesania soit à l’origine de la disparition soudaine du peuple maya.

[Shiva et Yûyake]

Le cas de Kesania suscita énormément l’intérêt à cette époque. Tout d’abord parce qu’il était on ne peut plus rare qu’une âme ayant ce niveau spirituelle ne soit pas détecté plus tôt mais surtout parce qu’aussitôt repéré, l’âme avait à nouveau disparu de la circulation. Après maintes et maintes recherches, il s’avéra que l’esprit avait suivit le cycle naturel de réincarnation et, par conséquent, n’était à nouveau plus repérable pour les shinigamis.

Ce qui n’empêcha pas les scientifiques de l’époque de se pencher un peu plus en avant sur ce cas étrange. De nombreuses hypothèses vinrent le jour, tous les plus invraisemblable les unes que les autres. Pourtant, l’une d’entre elle suscita l’intérêt des plus hautes instances. Elle avait été écrite par un étudiant en dernière année de cycle dont le nom fut, pour d’autres circonstances, banni de tout écrit de la Soul Society. Selon cet étudiant, Shiva n’aurait été autre que la forme terrestre de Yûyake qui, appelé inconsciemment par son maître, avait choisit de rester à ses côtés pour le protéger.

Pour étayer ses dires, l’étudiant se basa sur le fait que chaque zanpakuto possède une âme et conscience qui lui est propre (de même que la conscience ‘hollow’ mais c’est un autre débat) et qui lui permet de choisir son futur maître/propriétaire. Au vu des pouvoirs latents et existants de Kesania à cette époque – il ne faut pas oublier que son âme avait réussit à survivre à la mort de son corps charnelle et même à reproduire celui-ci – il est fort probable qu’il ait été à mène, inconsciemment à nommer son zanpakuto. Un zanpakuto nommé à le pouvoir de se matérialiser sous une apparence + /- humaine à son maître. Hors il ne serait pas étrange que, pouvant se créer un corps matériel, le zanpakuto de Kesania soit à mène d’en faire de même !

Tout cela n’est que théorie et beaucoup prirent ces déclarations pour rien de plus ni de moins que de la fantaisie d’étudiant ayant beaucoup d’imagination. Pourtant, les siècles prouveront qu’une partie de cette thèse est bel et bien vérifiée.

[La réapparition de ce que beaucoup pensait un mythe]

Les années et les siècles passèrent et beaucoup furent ceux qui finirent par penser que ce Kesania n’était autre qu’un mythe inventé par un hurluberlu pour se rendre intéressant. Pourtant, un étrange individu lui ressemblant étrangement en tout point fit son apparition vers le milieu du XVIème siècle au Japon. On était en pleine période du Sengoku qui se caractérisa essentiellement par le conflit qui opposait Uesugi Kenshin à Takeda Shingen. D’après les témoignages ayant pu être recueilli à l’époque, il existait un homme qui allait de champs en champs de batailles suivit par un jeune enfant et portant dans son dos une épée dont le reflet n’avait son égale que le couchant du soleil. Il disparut aussi mystérieusement qu’il était venu à la mort de Uesugi Kenshin.

Toutefois, un apprenti shinigami réussit à l’approcher et à lui demander son nom. Question à laquelle il lui fut répondu « Kesania ». Se méprenant sur l’orthographe et la prononciation de ce dernier, l’apprenti le déforma légèrement lors de la rédaction de son rapport aux hautes instances. C’est ainsi que le dossier « Calakmul » prit le nom de « Kei Su Aniian », qui deviendra plus tard « Keith Anyan ».

[Une âme errante]

Ayant réussi à obtenir une bonne description de l’individu, le Center 46 ordonna immédiatement la recherche de son âme et envoya même une division entière s’acquérir de cette tâche. La raison d’un tel déploiement trouve sa logique dans le fait que, bien qu’étant déjà mort plusieurs fois et s’étant déjà réincarné autant de fois, il semblerait que, non seulement l’âme ait conservé le même physique que lors de sa création originale mais aussi qu’elle soit parvenu à conserver les souvenirs et les capacités de ses vies antérieures et du temps qu’elle a passé au sein du Rukongai. De ce fait, elle représente un danger potentiel pour le monde des vivants.

La présence autour de Kesania d’une tiers personne laissait aussi perplexe les autorités. Se pouvait-il que l’humain qui apparaissait toujours à ces côtés ne soit autre que la forme matérielle d’Yûyake ?

Toujours était-il que le Center 46 avait décidé de mettre la main sur cette âme et de tirer les choses au clair afin de déterminer s’il s’agissait bien d’un cas ESP.

[Un shinigami avec des pouvoirs d’ESper ou un ESper ayant des capacités de shinigami ?]

Malgré les nombreux tests réalisés par la 12ème Division à cette époque, aucune réponse n’a pu réellement être apportée. Cependant, avec le temps, 2 grandes théories possibles ont été émises.

La première est que Keith ait toujours posséder certains pouvoirs psychiques mais que cela n’est jamais été détecté. Tout d’abord parce que ce genre de pouvoirs n’était pas spécialement répandu au VIIIème siècle – les ESper étaient traité comme des sorciers et étaient tués – et ensuite, parce qu’il semblerait que les pouvoirs de Keith ne se soient réveillés que lors de sa ‘première’ mort. Le gros point noir à cette théorie reste la présence d’Yûyake à ses côtés. Même s’il est concevable qu’un être acquiert des pouvoirs tel qu’il lui permettrait de matérialiser une arme, Yûyake n’en reste pas moins un zanpakuto et donc une arme ‘morte’ destinée et utilisable uniquement par des shinigamis.

C’est ici qu’intervient la deuxième théorie selon laquelle, Keith serait une âme ‘morte-né’ ayant un très gros potentiel à la base. Mais personne ne lui ayant appris à le maîtriser, ce dernier n’aurait pas pu progresser et aurait stagné. Cependant, Keith maîtrisait assez sa force pour pouvoir, le temps aidant, appeler et matérialiser Yûyake qui, depuis lors, ne l’aurait plus quitté.

Mais là encore survint un bémol à cette explication. Si Keith était réellement une âme ‘morte née », comment aurait-il pu être visible aux yeux des mortels ? Les experts ont longtemps songé qu’il s’agissait d’une capacité propre à son reitsu mais rien n’en est moins certains et le mystère reste entier.

Toujours est-il que les deux théories aboutissent à la même conclusion : si la Soul Society aurait réussi à mettre la main plutôt sur lui, il aurait pu devenir très facilement un shinigami incontournable de la Cité des Ames (quoique ce soit également le cas aujourd’hui mais pour une toute autre raison…)

[Soul Society – Part I]

Toujours est-il que personne ne se rappelle exactement quant Keith a intégré de manière définitive la Soul Society ni comment il est devenu shinigami. Son nom figure néanmoins dans la liste des âmes ayant été diplômé par l’Académie, ce qui signifie qu’il a dû y suivre son enseignement. Etrangement, dans la même promotion que ce dernier, on note la présence d’un certain Sanskrit Kâla. Un nom hindou traduisible par « Shiva, Maître du Temps ». Une simple coïncidence ?

Toujours est-il que les deux jeunes shinigamis effectuent leur début au sein de la deuxième division (chargée des renseignements) avant de passer à la treizième et de finir par aboutir dans la troisième division. Malgré leurs techniques, ils ne brillèrent dans aucune d’entre elles, préférant, visiblement, adopter un profil assez effacé. Ce qui ne les empêcha pas de se retrouver à la tête d’un petit groupe d’une dizaine d’hommes chargés d’effectuer divers missions de reconnaissance sur terre. Leur présence au sein du Sereitei était assez rare ; c’est d’ailleurs tout juste s’ils n’attendaient pas leurs hommes à l’entrée de la Cité des Ames.

Leur silence et leur comportement respectifs intriguent sans pour autant choqués. Bien qu’ils aient la réputation d’être excellent tacticien et combattant, aucun des deux ne cherchent à se mettre en avant et, chose assez comique à constater, ils ne se parlent que très peu entre eux. Certaines langues vous diront qu’ils n’en n’ont tout simplement pas besoin.

Dix ans après leur nomination, Sanskrit disparaît brutalement au cours d’une mission ayant mal tourné. Keith abandonne son titre et demande à être retirer du corps des shinigami. Chose qui lui fut accordé par le conseil mais, Ichimaru, capitaine à cette époque, refusa par contre de le railler de la liste des membres de sa division. Ses hommes le suivront dans sa démarche et, ensemble, ils prennent le chemin de la terre afin d’y continuer ce qu’ils y ont commencé.

[Il était une fois…encore…]

On ne connaît que très peu de chose des occupations de Keith sur terre hormis qu’il y était pour une mission ultra confidentielle nécessitant ses talents en tant qu’espion.

On sait également que c’est pendant cette période qu’il fonda une petite famille avec une personne du nom d’Hinode ( ??? coïncidence) avec laquelle il eut un fils portant le nom d’Aki (= « Automne »). C’est aussi à peu près à ce moment qu’il décida de travailler sur ce qui allait devenir sa « Trade Mark » au sein de la Soul Society : la conception d’une ligne de vêtements haut de gamme pour shinigami qui aurait pour nom « Cachou ».

Mais la réalisation de ce projet tombe dans un premier temps à l’eau en raison de la déclaration de guerre entre Hueco Mundo et la Soul Society. Keith et ses hommes sont alors rappelés dans leur division où on leur apprend que leur capitaine a choisit de se rallier à la cause des Hollows. Si la nouvelle les perturba, aucun ne l’afficha ouvertement et, aussitôt le conseil terminé, ils entreprirent de retrouver Ichimaru. Malheureusement, il existe toujours dans ce genre de situation des éléments que l’on ne peut prévoir. Et l’un d’eux est sans conteste l’apparition, sans crier garde, d’un hollow.


[Le début d’une descente aux enfers]

L’apparition d’un hollow n’a, en général, rien d’effrayant en soit pour un shinigami ayant un tant soit peu d’expérience. Seulement se retrouver face à un Vastrode (ou Vastlord) est tout une autre affaire. Surtout lorsqu’on sait, qu’à cette époque, il est clairement reconnu que non seulement un capitaine de division ne fait pas le poids contre ce genre de créature mais, qu’en plus, dix seuls d’entre eux suffiraient à détruire entièrement la Soul Society.

Info ou intox, cette théorie n’a jamais pu être vérifié car les vastrodes ne pour ainsi dire jamais l’Hueco Mundo. Aussi, se retrouver face à l’un d’eux sur terre sans que quiconque ne soit alerté par sa présence est pour ainsi dire la concrétisation du pire cauchemar que pourrait faire un shinigami.

D’ailleurs rare sont ceux qui peuvent actuellement se venter d’avoir croisé la route de l’un d’eux et d’en être ressorti… vivant… Mais ceci est une autre histoire. Keith n’a guère le choix. Car il se doit, d’une part de protéger sa petite famille, de l’autre, retrouver son ancien capitaine afin de lui faire son rapport sur leur dernière mission.

Savoir s’il est de taille ou pas n’est plus une option pour lui. Aussi décide-t-il d’engager le combat en désespoir de cause. Désespoir car, il ne fallut pas plus de deux minutes au Vastrode pour le mettre hors d’état de nuire ou plus tôt, pour l’immobiliser totalement afin qu’il puisse assister à ce qui allait être l’une des pires scènes de toute son existence. Car, c’est embroché sur son propre zanpakuto que Keith Anyan assiste non seulement au massacre de chacun de ses hommes mais aussi à la disparition des deux êtres qui lui sont les plus chers au monde : Hinode et Aki.

Loin de montrer une quelconque pitié envers ces deux personnes, le Vastrode les tortures de longues minutes durant avant de les jeter au loin sur le sol. Ce fut Keith lui-même qui abrégea les souffrances de son fils. Ce dernier avait alors tous justes quatre ans.

Une double disparition qui laissera de profondes séquelles au shinigami mais qui, d’une certaine façon, aussi lui permettra, involontairement, de débloquer une partie de son potentiel dormant.


[Par delà les lois]

La douleur qui suivit ces meurtres sanglants fut telle que le futur styliste, en libérant ses pouvoirs, brisa l’une des règles fondamentales de la Soul Society : ne pas utiliser l’intégralité de son reitatsu dans le monde réel. Mais, à cet instant, le jeune homme n’avait cure de ce qui pouvait bien lui arriver.

N’accordant plus aucune importance à l’état pitoyable dans lequel se trouvait son corps, Keith reprit le combat. Combat où les forces semblaient sensiblement de forces égales pendant une bonne heure environ et au bout duquel le shinigami réussit à emprisonner l’âme maudite. La contre partie fut lourde pour Keith qui, non seulement y laissa une grande partie de son pouvoir mais aussi tous ses souvenirs liés à sa vie avant cet affrontement. Ce qui n’a pas empêché son sentiment de haine de rester intact malgré tout car, la dernière image qu’il aperçut avant de sombrer dans l’inconscience fut le sourire du vastrode.

Amnésique, la seule chose dont se souvint le shinigami à son réveil fut cette étrange silhouette androgyne qui, assit non loin de lui, semblait être en grande conversation avec quelqu’un dont il ne pouvait apercevoir le visage. C’est cette personne qui, avant de disparaître, lui donna un nouveau nom : Kanemi (カネミ) qui signifie « Fruit doré ». C’est aussi grâce à ce même shinigami qu’il intègrera à nouveau la Soul Society. Keith Anyan était mort en même temps que sa famille…

[Soul Society – Part II]

C’est donc l’esprit et la mémoire flou que le jeune homme refit son apparition au sein de la Soul Society où il fut dispensé de représenter les examens de l’académie. Une délégation de la douzième division pratiquèrent sur lui divers tests et analyse afin de déterminer la nature exacte de Kanemi et de comprendre comment ce dernier avait réussit à survivre à pareil combat. Mais ils se heurtèrent une nouvelle fois encore au mur que représentait la présence inexpliquée d’Yûyake à ses côtés.

D’ailleurs nulle autre personne que son propriétaire n’a, à ce jour, réussi à sortir l’arme de son fourreau. Fourreau dans lequel le zanpakuto est scellé depuis son combat contre le vastrode. Date à laquelle le shinigami refusa de prendre part à un quelconque combat, au détriment de ces supérieurs qui trouvaient cela du gâchis.

Mais Kanemi n’en avait cure, préférant se consacrer entièrement à un projet tout autre : la création de sa propre marque de vêtements.


[Incontournable ?]

Très rapidement, ce qui n’était qu’à la base qu’un simple hobby destiné à passer le temps devint la plus grande société et marque de vêtements jamais créée dans la Soul Society où elle règne en quasi monopole via les marques Pandore/Pandora, Soul River, Lumia, Kedia.





Aujourd’hui seuls les vêtements fabriqués sur mesure par Kanemi porte encore le Griffe de Cachou et sont considérés comme totalement hors de prix, même pour la Haute Noblesse.

Le styliste se sert également de certains de ces clients comme « publicité » pour ces marques.
En plus de cela, le shinigami exerce aussi la profession de professeur d’histoire à temps partiel au sein de l’Académie des Shinigamis où il y est fortement apprécié.


[Le Gotei 13]

La réforme du Gotei ne changea pas grand-chose en soit à la situation du styliste si ce n’est qu’il fut obligé, par le Center, d’intégrer une division, au moins pour la forme des choses vu que ses activités lui prennent la majorité de son temps.

Alors que n’importe quelle faction lui garantissait une tranquillité certaine, le choix du jeune homme se porta sur la Division des Opérations Internes. Un choix qui en surpris et choqua plus d’un ; la commandante de cette Division n’étant pas spécialement réputé pour être très tolérante et diplomate en la matière.

Pourtant, à la surprise de tous, et malgré l’entretien plus houleux avec l’héritière Kuchiki – une légende voudrait qu’il se soit permis de critiquer l’ensemble de son mode de vie pendant plus d’une demi-heure – la jeune femme l’accepta bon gré malgré sous ses ordres.

Les anciens du Gotei 13 encore en vie s’amusent d’ailleurs à faire circuler la rumeur selon laquelle, non seulement, qu’il n’aurait même pas reçu une seule égratignure suite à cet entretien, mais aussi que c’est ainsi que Kanemi aurait intégré la fameuse Division.

Cette rumeur reste invérifié ; personne n’ayant eut le courage à ce jour de poser cette question au commandant…

[La vie à la DOI]

Contrairement à ce que l’on pourrait attendre d’un dictateur, la vie au sein de la Division Interne est tout sauf répétitive et ennuyeuse. Car si la commandante se montre un véritable despote avec ses hommes, elle l’est encore plus vis-à-vis des personnes extérieures dont elle ignore royalement la présence la plupart du temps.

Néanmoins, Kanemi a reçu l’autorisation de son Taichou de continuer ses différentes activités et possède même son propre atelier non loin de la demeure de cette dernière !

Depuis l’incident du cratère, le styliste fait parti des quatre personnes de confiance entourant Kuchiki-sama et assure les fonctions de lieutenant bien que n’en n’ayant pas officiellement le tire (dictature oblige). Son rôle est surtout d’alléger la charge impressionnante de travail de la dictatrice.

Il est également l’une des rares personnes à pouvoir se permettre de critiquer ou contester ouvertement la commandante sans en subir forcément le gourou. Chose que l’homme à la chevelure mako prend soin de ne pas abuser ; les colères d’une Kuchiki pas sociable étant un événement à absolument éviter.

L’un des autres passe-temps de Kanemi est d’entre autre embêter Akiko Shiro avec laquelle il est censé – car il trouve toujours le moyen de fuir – la plupart du temps faire équipe pour les missions de terrains.

[Dans l’ombre du commandant]

Il n’est pas rare de trouver Kane trainer non loin de son Taichou ou du moins à une distance raisonnable de cette dernière afin d’assurer les arrières de la jeune femme.

Le respect et le dévouement que le shinigami porte à son commandant n’a pas de faille en soit. Bien que le comportement étrange – parfois menaçant – qu’il a vis-à-vis de cette dernière intrigue par moment.

Il nous est impossible de savoir aujourd’hui quelle est la signification exacte de « Kesania », ni même si ce prénom s’écrit bien de la sorte, vue qu’à l’époque, rare étaient les peuplades possédant un système d’écriture et plus rares étaient encore ceux pouvant écrire.

Pour la traduction de « Kesania » à « Kei Su Aniian », il s’agit d’une erreur du shinigami ayant recueilli l’information à l’époque et qui avait recherché un prénom japonais qui se rapprochait le plus de ce qu’il avait entendu. On peut cependant noter avec amusement que le shinigami a utilisé le kanji «圭 » pour écrire « Kei ». Ce qui nous laisse à penser que l’apprenti l’aurait pris pour un lord de l’époque.

Quant à Keith Anyan, il s’agit de la romanisation anglaise du nom japonais qui lui a été octroyé.





Le shinigami est quelqu’un d’assez calme et mystérieux ne se mêlant que très peu avec les autres, y compris ceux de sa division. Ce qui ne l’empêche pas d’y être apprécié à sa juste valeur. Bien qu’affectionnant le travail en solo, Kane est tout à fait à mène d’intégrer un groupe.

Son sens inné pour pister les reitsu et les âmes en font un adversaire redoutable qu’il ne vaut mieux pas sous estimer d’autant plus que le shinigami (ou ESper, rien n’ayant jamais encore été confirmé) est tout à fait capable de cacher totalement la présence de son reitsu en permanence sans que cela n’affecte ses performances (du moment qu’il n’utilise pas son zanpakuto).






D’assez grande taille – un mètre quatre-vingt cinq – Kanemi possède de longs cheveux de couleur bleu neige très pale lui descendant au creux des reins qu’il n’attache que lors des moments où il est « sérieux ». Il possède également de magnifiques prunelles de couleur mako capable d’hypnotiser tous ceux qui aurait le malheur de s’y attarder trop longtemps.

Niveau vestimentaire, Kane ne possède pas vraiment de préférence et, à vrai dire, il n’existe pas vraiment de tenue qui ne lui aille pas. Il est cependant curieux de noter que, malgré sa silhouette qui est loin de passer inaperçue, le styliste peut aisément rester une à deux heures dans un même endroit sans que l’on soit fichu de remarquer sa présence.

Une rumeur, non confirmée à ce jour, circulerait au sein de l’Académie comme quoi il possèderait une longue cicatrice sur la cuisse droite ainsi qu’une autre au niveau de sa poitrine ; résultante de son affrontement contre le vastrode.








[Information Générales]

Arme : Zanpakuto

Nom du zanpakuto :

Kanemi possède actuellement deux zanpakuto :

•Yûyake, signifiant « Lumière du couchant », est la véritable arme de Kane
•Hinode, qui signifiant « Lumière du levant », est, quant à elle, l’arme de Sanskrit qui lui aurait été confié.

Ces deux zanpakuto sont le reflet l’un de l’autre, c’est-à-dire qu’ils possèdent exactement les mêmes techniques

Type : Lune

Forme scellée : katana classique, légèrement plus petit que la normale sur la garde duquel est représenté un quartier de lune semblant pleurer.
Il est à noter que Kane ne s’est jamais – du moins que l’on sache – servi de son shikai à ce jour !

[Informations confidentielles]

[Shikai] : ???

[Bankai] : ???