Une si merveilleuse idée...[=>SS3207 Mai 16<=]

Le bureau de Sei devait être sans conteste l'endroit le plus sombre et lugubre de la Soul Society non seulement de part son aspect mais aussi de part l'aura qui semblait s'en dégager. Il est constitué de 3 pièces distinctes dont la décoration et l'ameublement ont été réalisé en style gothique qui n'est pas sans rappeler les époques de grandes terreurs du XIII et XVeme siècle.

Mais commençons pas un état des lieux afin de mieux comprendre pourquoi cet endroit suscite autant de méfiance. Il y a d'abord la porte d'entrée. Faite de bois noir massive, elle se trouve être en total contradiction avec l'aspect chaleureux du bâtiment. Une magnifique représentation d'un septacle avec, en son sein un crucifix, y est représentée. Continuellement gardé par 2 gardes arborant l'emblème des Kuchiki, il est impossible de passer à côté sans la voir.

Il est à noter que, mise à part Hei Takeda et Keith Anyan, personne n'est autorisé à entrer armé dans ces lieux. Les petits malins ayant voulu se déroger à cette règle n'étant jamais parvenu à en franchir le seuil.

Pour ce qui est de l'intérieur, la salle principale où la capitaine reçoit ses "invités" constitue une petite merveille niveau architecturale alliant parfaitement le style moyen âgeux européen à celui un peu plus gothique des territoires de l'Est. L'ensemble des lieux est d'ailleurs éclairés à la chandelle, afin de ne pas abîmer les meubles d'époque. Le bureau est situé plein centre, non loin d'une fenêtre condamnée. Sur les murs quelques peintures relatant des exécutions assez macabre entre 2 renfoncements contenant des cerisiers miniatures. Ces cerisiers nain sont d'ailleurs la seule touche de couleur de cette pièce.

sur la gauche du bureau, près d'une grande bibliothèque aux ouvrages assez douteux - dont entre autre "Tuer le plus lentement possibles", "les tortures les plus douloureuses" - se trouve une petite porte quasi indétectable au premier coup d'oeil. Cette porte donne sur un petit salon, tout aussi sombre que le bureau à l'exception faite que vous n'y trouverez pas de représentations de tortures (mais les bouquins, vous n'y échapperez pas) ou encore de fenêtres condamnées. D'ailleurs cette pièce à même l'électricité. On y retrouve, outre les nombreuses bibliothèques chargés de livres et parchemins, une table basse de part et autre de laquelle de confortable divan d'époque ont été installé. C'est généralement ici que Sei écoute les rapports de ses espions où de son lieutenant où que ces derniers entasse le dossiers pour la capitaine. Cette pièce donne également sur une petite cuisine de type victorien/gothique qui constitue la troisième et dernière pièce de cette ensemble.



Mais pour en revenir aux faits, Sei avait donc quitté sa demeure d'un pas nonchalant pour se rendre à son très cher bureau, répondant de manière très vague aux différents saluts qui lui étaient adressés. Pas qu'elle se prenait pour quelqu'un de supérieur ou quoique se soit dans le genre. Non. C'était juste que bah... on parle de Sei donc il ne faut pas trop chercher à comprendre. Toujours est-il qu'au bout de 15 bonnes minutes, elle arriva finalement devant les portes de son bureau où elle s'adressa presque immédiatement à l'un des gardes postés à l'entrée:

"Allez me chercher Kanemi, j'ai du travail pour lui".

Oh, bien sûr, elle aurait pu demandé au styliste de l'accompagner vu qu'elle avait été obligé de passer devant l'atelier pour se rendre à son bureau. Mais ça n'aurait pas été aussi amusant. Et puis...

"Et accessoirement, ramenez-moi aussi Hei une fois qu'il aurait fini avec Byakko..."

Bah comme ça ça lui laissait le temps de savourer tranquillement un verre de coca en attendant que ces deux-là daignent montrer le bout de leur nez. Quoique, s'ils avaient le malheur de la faire patienter trop longtemps, elle les enverrait en stage de paperasserie au Center !

Fort de cette idée, la capitaine pénétra donc dans son petit sanctuaire afin de réfléchir à une solution pour stimuler les esprits parce que, tant qu'à être ici, autant s'occuper un peu de la division non ?

Aussitôt qu'ils avaient ressenti l'aura de la capitaine, les deux gardes s'étaient placé au garde-à-vous et n'avaient esquissé leur premier mouvement que lorsque la lourde porte s'était refermée derrière eux. Et même là, ils attendirent une bonne minute avant que l'un deux ne disparaisse brusquement accomplir la mission qui venait de lui être assignée. C'était cela être un garde de la famille Kuchiki : recevoir des ordres sans les contester, s'interroger ou les remettre en question et mener à bien les tâches qui leur étaient assignées. Le moindre écart était synonyme de mort ; leur règlement interne était très clair à ce propos. Mais aucun d'entre eux ne s'était jamais plaint à ce jour...

Moins de deux minutes après le départ du soldat, un autre vint prendre sa place, vêtu tout comme les autres, de cette étrange uniforme propre à la garde personnelle des Kuchiki...

A peine installée dans le séjour que la capitaine s'était déjà servi un grand verre de coca bien glacé, histoire de se remettre les idées en place. L'état d'alerte qui avait provoqué la fermeture des portes rendait la Soul Society mortellement ennuyeuse. Enfin ennuyeuse au sens Kuchiki du terme bien sur car le simple fait de savoir qu'il y avait autant d'âmes présentes suffisait à Sei pour être malade. Oh bien sûr, cela aurait été différent si la plus part d'entre eux aurait pu lui être d'une utilité quelconque comme lui servir de cible par exemple. Mais non. On ne lui laissait même pas cette possibilité. Et bien sûr avec les fichues traités d'alliance, elle ne pouvait pas non plus officiellement continuer sa petite chasse.
Qui disait que la Soul Society n'était que justice, hein ?

Bref tout ça pour dire que Sei commençait à s'ennuyer fermement. Et quand le chef Kuchiki s'ennuyait, ce n'était jamais très bon présage pour les autres divisions. Surtout lorsqu'elle avait une idée telle que...

Un sourire faussement angélique naquit sur les lèvres de la jeune femme tandis que cette dernière se levait d'un bon pour aller chercher un parchemin et une plume. Non, ce n'était vraiment pas un très bon signe... du moins pour certains car ne disait-on pas que le bonheur des uns font le malheur des autres ? Quoique tout était un question de relativité bien sûr. Surtout lorsqu'on s'appelait Sei Kuchiki...

Ne sachant pas vraiment de quelle humeur était son capitaine, Kanemi avait préféré se rendre sans détour au bureau de cette dernière, ne répondant que rarement au salut qui lui était adresser. Faut dire qu'avec les Kuchiki, il fallait s'attendre au meilleur comme au pire. Hors avec la chaleur épouvantable qui régnait à la Soul Society pour le moment, il valait mieux pas faire un séjour trop prolongé dans les cachots de la division !

Voilà pourquoi le shinigami ne mit à peine que cinq minutes pour parcourir la distance qui séparait son atelier du bâtiment principal et tout juste deux minutes en plus pour se retrouver devant les gardes surveillant l'entrée du bureau. Ceci étant, même avec une convocation, ce n'était pas forcément une mince à faire de pénétrer dans ses lieux aussi jugea-t-il bon, une fois n'était pas coutume, de demander l'autorisation aux soldats pour y rentrer.

"...Je suis ici sur requête de Kuchiki-sama. Le capitaine est-elle présente ?"

Cela pouvait paraître stupide mais il arrivait de temps à autre à la jeune femme de convoquer des personnes et de ne pas être là tout simplement par oubli. Quoique Kanemi doutait que ce fusse le cas aujourd'hui mais la moindre des politesse était de se renseigner.

Lorsqu'ils virent le styliste arriver, les soldats placés à l'entrée du bureau du capitaine se mirent automatiquement au garde-à-vous en guise de salut avant que l'un d'entre-eux réponde à la remarque qui venait de leur êtes faite.

"Anyan-sama, Kakka-sama vous attend. Si vous le souhaitez, vous pouvez également conserver Yûyake à vos côtés."

Le shinigami termina alors son discours en se replaçant au garde-à-vous. Il n'avait plus rien à ajouter et le reste ne le regardait absolument pas.

Une fois l'autorisation reçue, le shinigami ouvrit la lourde porte qui se referma toute seule à peine qu'il eut mis les pieds dans la pièce. Kanemi n'aimait pas vraiment le bureau en lui-même car la décoration de ce lieu était macabre à souhait et avait le don d'en décourager plus d'un. D'ailleurs il soupçonnait le capitaine de l'avoir fait exprès afin que personne ne s'y attarde. Ce qui ne serait nullement étonnant d'un autre côté.

Par habitude, le styliste ignora le bureau pour se diriger vers sa droite afin d'y trouver la porte menant au petit salon. Avec le temps, il avait appris beaucoup de chose sur son supérieur. Notamment que la retrouver derrière son bureau était toujours extrêmement mauvais signe. chance ou pas, ce n'était pas (encore) le cas. Aussi c'est d'une manière assez décontracté qu'il frappa deux fois à la porte avant de s'annoncer.

"Kuchiki sama ?"

Au lieu de répondre à la question muette qui venait de lui être posée, Sei avait quitté son fauteuil avec une lenteur calculée pour aller elle-même ouvrir la porte à son subordonné. Quoique la jeune femme ne considérait pas vraiment Kanemi comme l'un de ses subordonnés ; si toutefois cette notion eut un jour une place dans son dictionnaire. Sei était partisane du strict minimum de hiérarchie. Car qui disait hiérarchie disait forcément obligation et la simple pensée de ceux qu'elle avait déjà à assumer suffisait à la rendre malade.

C'est donc avec une attitude deux de tension, le coeur à droite qu'elle apparut devant le styliste, verre de coca à la main, bien entendu. A y penser, elle se demandait si elle ne ferait pas mieux de se resservir un autre verre car depuis le temps que le liquide s'y trouvait, il devait déjà avoir atteint une température ambiante. Hors tout le monde sait - même les humains, les vizards et les arrancars - que ce merveilleux breuvage est meilleur frais !

Le fait que Seï Kuchiki en personne vienne lui ouvrir la porte prit le styliste assez au dépourvu. Et le fait qu'elle soit là devant lui, un verre de coca à la main, n'était pas spécialement fait pour le rassurer. Surtout que son supérieur était un maître dans l'art de dissimuler ses émotions. D'ailleurs n'arborait-elle pas en ce moment son légendaire masque mi-impassible, mi-j'enairienàbattre ?

Bref, Kanemi commençait à regretter amerement de ne pas être rester dans son atelier à travailler sur sa prochaine collection. Quoique au vu de la tenue que portait encore son capitaine, il n'avait pas vraiment eut tort de venir.

*Du noir avec une chaleur pareille ?!!*

Sans plus vraiment se soucier de ce que pensait cette dernière, il se mit à la détailler de la tête au pied d'une manière critique... très critique...

*Une robe entièrement noire à col montant... je parie une palette de coca qu'elle porte encore en dessous un pantalon... gagné !! Nan mais faut complètement être malade pour porter ce genre de tenue avec une chaleur pareille !!! ça ne va pas, mais alors pas du tout !*

Tout en pensant cela, il adressa un regard lourd de reproche à son supérieur parfaitment conscient que ce n'était pas cela qui la ferait changer de tenue vestimentaire. Après tout cela fait quelques dizaines de siècles que durait ce petit jeu sans qu'il ne parvienne une seule fois à gagner la partie. Du moins en ce qui concernait la couleur des tenues car il lui était arrivé de réaliser quelques exploits concernant la tenue en elle-même.

Sei ignora kuchikivement le regard chargé de reproche que lui adressa Kanemi quant à sa tenue vestimentaire des plus variée à savoir du noir... du noir... ou encore... du noir. Mais était-ce de sa faute si les traces de sang se remarquaient beaucoup moins sur cette couleur que sur les autres ? Bien sûr, elle aurait très bien pu choisir de porter du rouge mais cette nuance seyait très mal à son teint et encore moins à son humeur. Surtout qu'habillée de rouge, elle ressemblerait à... Enfin, bref. Elle avait choisit de s'habiller en noir et il n'y avait pas matière à débattre sur le sujet. D'ailleurs histoire de couper court à une éventuelle discussion portant là-dessus, le jeune femme s'éloigna de la porte pour retrouver son confortable fauteuil.

"Je devrais faire une règle pour empêcher tous les shijins de rentrer... ça éviterait à certaines personnes d'arriver en retard... enfin soit, on commencera sans Hei. Il n'avait qu'à botter le train de "Shijin sama" beaucoup plus vite. La porte".

Tout en disant cela, elle se servit un nouveau verre de coca...

"Comme tu l'as déjà très certainement remarqué, la chaleur de ces dernières semaines commencent à jouer sur le moral et le comportement de nos troupes. Histoire d'éviter des disparitions soudaines - il y en a déjà assez avec ces crétins qui ne savent même pas lire un plan comme il faut - je me suis dit qu'il valait mieux essayer de le retenir d'une façon un peu plus détourner. Comme l'organisation d'un petit tournois par exemple...."

L'éclat de malice qui brillait dans les yeux de la capitaine à ce moment là n'annonçait pas vraiment quelque chose qui vaille. Loin de là.

A peine assise dans son fauteuil que la capitaine avait déjà commencé à critiquer les shijins. A croire qu'elle les appréciait autant que les gardes royaux. Ce qui, en soit n'était guère étonnant vu que le leader était resté le même et que leur comportement ne semblait guère avoir changé. Il y avait peut-être ce Akuma Oyaji qui était différent des autres mais n'ayant eu que très peu l'occasion de croiser sa route, il ne pouvait pas vraiment en juger.

Ayant Refermé la porte comme il lui avait été si "poliment" demandé, le shinigami s'avança alors vers le milieu de la pièce afin de jeter un oeil sur toute la paperasserie étalée sur la table. Quand est-ce qu'elle allait se décider à s'occuper de ces dossiers ?

*Pas maintenant visiblement*, ne put s'empêcher de songer le styliste en voyant la chef du clan Kuchiki se resservir un nouveau verre de coca. Mais pour quel motif l'avait-elle fait venir ?

*Pourquoi j'ai comme un mauvais pressentiment ?*

La réponse à cette question, Kanemi l'eut très vite. Bien trop vite à son goût d'ailleurs.

"...je me suis dit qu'il valait mieux essayer de le retenir d'une façon un peu plus détourner. Comme l'organisation d'un petit tournois par exemple...."

" Pardon ?!!!

Le styliste n'était pas parvenu à cacher son étonnement et sa stupeur face à la nouvelle invention de son supérieur.

*Elle a dû avoir une insolation... je ne vois que ça pour qu'elle puisse avoir des idées pareilles !!*

Car tout shinigami qui se devait savait que l'organisation de ce genre d'activité (si on pouvait les appeler ainsi) était formellement interdite par la loi. Quoique connaissant un peu le phénomène (=> Seï), il n'était pas vraiment étonnant de la voir une fois de plus défiler les ordres du Center...

Sei ignora royalement la surprise qu'avait provoqué sa dernière invention sur le styliste, préférant se concentrer sur l'aspect pratique des choses. De toute façon, elle avait déjà décidé que ce tournois se ferait alors pourquoi débattre inutilement sur la question ?

"Bien que nous soyons la seule division de la Soul Society où toutes les races sont admises, il serait mortellement ennuyeux de limiter cette petite joute aux Opérations Interne. Raison pour laquelle, tu vas te rendre chez Akio pour le notifier de la participation de ses hommes à ce tournois ! Une dizaine de volontaires sera suffisant... Afin de lui éviter une quelconque migraine, j'ai déjà fait une liste des 10 shinigamis qui devront s'y présenter."

Tout en disant cela, la jeune femme s'empara d'un parchemin qui se trouvait à côté de ses piles de dossiers et le jeta à Kanemi.

"Si ça peut le rassurer, dis-le que j'y participerais pas. Par contre, toi si ! Il est hors de question que la Division Interne perde face à des shinigamis, même s'ils font partis de la Division d'Attaque"

Pour éviter toute contestation de la part de son messager, le capitaine s'empara d'un dossier et fit mine de s'y intéresser.

"...Evite de te faire remarquer par Hondô... manquerait plus qu'il vienne me faire la morale celui-là.... ah... j'ai oublié de te dire que le tournois avait lieu cet après-midi..."

Le shinigami fut nullement étonné d'être snobé (il n'y avait pas d'autres mots qui existaient pour décrire le comportement du capitaine en ce moment précis) par son supérieur. A croire que ce que pensaient les autres l'indifférait totalement. Ce qui n'était pas loin d'être la vérité. Mais ça, il se gardait bien de le dire tout haut de peur de finir un jour sous les cerisiers ou pire, dans les geôles de la division.

Le fait que Kuchiki sama ait décidé de convivier la Division d'Attaque à cette petite fête, ne le dérangeait pas plus que ça. Par contre, ce qu'il appréciait moins c'était d'être obligé non seulement d'y participer non seulement en tant qu'émissaire auprès de Kageyoshi Junior...

*Super... j'ai vraiment que ça à faire...*

... mais aussi comme concurrent...

*...*

Ce n'était pas que Kanemi n'aimait pas se battre, mais juste... qu'il n'aimait pas se battre. Mais, une fois encore, avait-il réellement le choix ? A cet instant précis, le styliste ne put s'empêcher de maudire ce fichu lieutenant qui, au lieu de lui simplifier la vie, la lui compliquait davantage.

*Si je tombe sur Takeda, il va passer un sale quart d'heure, je vous le garantie !*

Pas spécialement content, le shinigami tourna donc les talons sans ajouter un mot et se dirigea vers la porte lorsque la voix de sa très chère capitaine retentit une nouvelle fois:

"...Evite de te faire remarquer par Hondô... manquerait plus qu'il vienne me faire la morale celui-là.... ah... j'ai oublié de te dire que le tournois avait lieu cet après-midi..."

Une brusque envie de meurtre traversa rapidement l'esprit de Kanemi. Rapidement car, le simple fait de penser à deux prunelles d'un bleu limpide suffit largement à lui faire revenir sur terre. Il était peut être cinglé et masochiste mais pas encore suicidaire. Raison pour laquelle il quitta presque aussitôt la Division Interne pour se rendre à sa jumelle: la Division d'Attaque.


=>Division d'Attaque

(Vous venez de recevoir un papillon)


A : Sei Kuchiki
Division : Division des Opérations Internes
Grade : Capitaine

De : Safaia Lazuli
Division : N/A
Grade : Te'Hei

Concerne : Information Confidentiel

Effet : immédiat
Durée : non précisée
Priorité : Absolue

Objectif(s) de la mission :

Il y a toujours autant de choses à remplir lorsqu'on veut envoyer un message ? Enfin bref, j'ai besoin de toi ici, je viens de mettre la main sur un cadavre.

Information complémentaire :
Ah, le cadavre est en pièce détaché...

En cas d'échec :
N/A

Si Sei pensait enfin que la paix, le calme et la tranquillité était revenu dans ce bas monde, c’était sans compter sur la visite d’un insecte indésirable qui, venant de Kubo seul savait où, avait décidé d’élire momentanément domicile sur le bouchon de sa bouteille de coca.

« … »

Oh, bien sûr, elle aurait pu le réduire en miette. Seulement le simple fait qu’il soit bleu l’en dissuada. Il n’existait que deux personnes dans toutes la Soul Society à utiliser des papillons de cette couleur. Comme elle venait de croiser l’un d’entre eux et qu’il ne reviendrait pas de si tôt, elle supposa que ce messager ne pouvait provenir que de…

« …. »

Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu de nouvelle de l’ex général. D’ailleurs elle était même étonnée qu’il soit dans la Soul Society. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Sei entretenait d’assez bon rapport avec le Te’hei. Peut-être pour la simple et bonne raison que ce dernier évitait de mettre trop son nez dans ses affaires car ils n’avaient absolument pas grand-chose en commun.

Bref, rien que pour cela, la capitaine prit sur elle-même et invita le papillon à lui délivrer le message.

« …. »

*silence*

« Hein ?!!»

Involontairement, la shinigami s’était levé de son fauteuil sous le coup de l’information tandis que son cerveau essayait parallèlement de reconstituer les pièces du puzzle. Un cadavre dans le Sereitei ça n’était jamais très bon signe ne serait-ce que parce que ce genre de chose n’arrivait qu’une fois tout les deux lustres mais aussi…

« … »

Décidé à ne pas trop perdre de temps, la jeune femme empoigna son zanpakuto avec la ferme attention d’aller tirer les choses au clair tout en donnant de nouvelles instructions au papillon.

« Trouves-moi Kanemi et transmet-lui aussi ce message. Et comme Akio n’aura certainement rien d’autre à faire, il a qu’à le prendre avec lui ».

Et sans plus un mot, Sei Kuchiki quitta son bureau…


(=> Entrée principale)