Comme la première fois, la descente avait été rapide. Très rapide même. Mais tant mieux, comme ça il pourrait mettre la main plus vite sur son nouveau jouet. Nan mais comme s’il allait laisser passer une occasion en or comme celle-là ! Fallait être complètement cinglé pour cela.
…
Réflexion faite, il était peut-être cinglé mais un cinglé diablement intelligent et prometteur. Quoiqu’il en soit, ce cadavre ne lui échapperait pas. C’était tout ce qui avait à retenir des intentions de Tir en ce moment. Bref, à peine que le vizard eut touché le sol, il eut vite fait de faire appel à son zanpakuto ; le mélange explosif s’étant presque entièrement dissipé. Ce n’était pas un mal par ailleurs parce que ce truc ne sentait vraiment pas bon.
Par contre, un truc qu’il trouvait inquiétant c’était qu’il n’y avait aucun bruit. Hors il était presque quasi certain que lorsqu’ils avaient laissé Bourei, il y avait quelqu’un d’autre dans la pièce. Dans ce genre de situation, n’étaient-ils pas censé se battre jusque mort s’en suive ? A moins bien sûr que l’un d’entre eux ne soit déjà mort, cela restait également une possibilité. Mais pourquoi ne sentait-il pas la présence du survivant alors ?
*Nyyyyyaaaa ils se sont entre-tués !!!! je vais avoir 3 cadavre pour le prix d’un niak niak niak*
Que voulez-vous, le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres…
C’est donc dans un état d’esprit on ne peut plus joviale que le vizard fit son entré dans la salle avant d’y rester cloué sur place de stupeur.
« Heiiiiiinnn ? »
Parce que hormis son cadavre, il n’y avait rien d’autre dans la pièce. Euh, réflexion faite, il y avait bien une espèce de bouillie près du mur, se pouvait-il que…
« Mon Boubouuuuuuu !!!!!!!!!! »
Qui avait osé faire du mal à son Bourei à lui ? (…) Mais c’était horrible, cruel. Dans les bras de qui il allait pouvoir se plaindre à présent, hein ?
Comme dans une scène mélodramatique que l’on pouvait voir dans le temps au cinéma, Tir se précipita en direction de l’amas de chair et se laissa tomber à genou devant celui-ci.
« Mon Boubou !! Qu’est-ce qu’ils ont fait de toi !! Bouhouuuhhhh »
Avant de…
« Erk -. – Mais c’est quoi ce truc affreux ?»
Alors qu’il s’apprêtait à rendre un dernier hommage au vizard, Tir n’avait pu s’empêcher de plonger sa main dans l’espèce de ratatouille. Seulement voilà, en portant sa paume au niveau de son nez, qu’elle ne fut pas sa surprise lorsque l’odeur qui lui parvint de lui disait strictement rien du tout !
Pire, lorsqu’il en gouta le sang (moé, il était pas normal, et alors), celui-ci s’avéra beaucoup plus amer que celui de son Bourei. Ce qui ne pouvait signifier qu’une seule chose : la personne en face de lui n’était pas Bourei. Mais qui ça pouvait être alors ?
Un vizard, ça c’était certain. Mais qui donc ?